Accueil Téléchargement Plan
bloc_titre_gauche bloc_titre_image
bloc_titre
tr titre_bas fond_bloc_gauche tr
bloc_droite_haut
actualites
visites guidées fouilles 03/07/07
visites des différents chantiers des fouilles cet été suite


Les chantiers de mini fouilles 05/03/07
La ville de Mandeure organise gratuitement pour les écoles des chantiers de mini-fouilles archéologiques. suite


bloc_droite_bas
Accueil > La ville antique d'Epomanduodurum

Cliquer pour agrandirL’agglomération antique de Mandeure est considérée, par la taille et la parure monumentale, comme la seconde agglomération du pays Séquane derrière la capitale de cité, Besançon. Elle est implantée dans la vallée du Doubs, au débouché de la plaine d’Alsace (« Porte de Bourgogne »), dans une zone de passage entre les Vosges et le Jura permettant notamment la communication entre le sillon rhodanien et la plaine du Rhin, par les vallées de la Saône et du Doubs. Cette position a joué un rôle évident dans l’émergence d’un habitat groupé à la fin de l’âge du Fer, puis dans son évolution vers une agglomération gallo-romaine de fort statut, une véritable ville, comparable sous bien des aspects à une capitale de cité. Mais ce facteur n’est pas à lui seul suffisant pour expliquer cette réussite, comme le montre d’ailleurs le déclin de la ville antique, après le Bas-Empire. Le développement d’un pôle de peuplement à la fin de l’âge du Fer, dont une composante essentielle consiste dans un grand sanctuaire de territoire, contribue certainement à expliquer l’ampleur des réalisations du Haut-Empire.

cliquer pour voir le diaporamaLe site archéologique de Mandeure s’étend sur environ 180 ha, répartis à l’intérieur d’un large méandre du Doubs et le long de cette rivière, sur les communes de Mandeure et Mathay. Il a fait l’objet d’une première série de recherches exploratoires à la fin du XIXe et au tout début du XXe siècle, qui ont surtout porté sur le sanctuaire et le théâtre, ce dernier édifice constituant le seul monument conservé en élévation. Entre les années 1950 et 1980, l’activité archéologique s’est limitée à des fouilles ponctuelles et à des surveillances de travaux, en dehors d’une attention toujours vive et continue pour le théâtre antique. Depuis le milieu des années 1980 jusqu’à ces dernières années, toute une série de fouilles de sauvetage, plus ou moins étendues, ont fourni des données nouvelles concernant, d’une part l’agglomération antique avec notamment la mise au jour d’un faubourg artisanal et, d’autre part l’occupation pré-romaine, avec la découverte d’une petite nécropole à incinération du 2esiècle av. J.-C., toutes deux localisées sur la rive droite du Doubs. Mais, la connaissance de ce site majeur souffrait de l’absence d’un véritable programme de recherche étudiant dans une perspective globale la naissance, le développement puis le déclin d’Epomanduodurum.

Dans cette perspective, un programme de recherche a été mis en place en 2000. Il réunit des chercheurs d’unités de recherche de Besançon, Strasbourg, Paris et Dijon. Il vise à une compréhension générale du fonctionnement de la ville et de son espace territorial, suivant une démarche diachronique et pluridisciplinaire. Deux types d’actions sont mis en œuvre : des études documentaires et thématiques (portant sur les fonds d’archives et de musées) d’une part, des recherches de terrain, associant prospections, sondages et fouilles, d’autre part.

 


GLOSSAIRE | BIBLIOGRAPHIE | AUTEURS | CONTACT | PLAN DU SITE | MENTIONS LEGALES | PARTENAIRES