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visites guidées fouilles 03/07/07
visites des différents chantiers des fouilles cet été suite


Les chantiers de mini fouilles 05/03/07
La ville de Mandeure organise gratuitement pour les écoles des chantiers de mini-fouilles archéologiques. suite


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Les monuments publics > Sanctuaire

Le coeur urbain de l'agglomération antique de Mandeure se compose en l'état actuel de nos connaissance d'un vaste complexe dédié à la religion. Cet espace public se compose notamment des deux plus grands monument connus : le théâtre et le sanctuaire. Leur disposition, face à face, montre une réelle connexion visuelle et architecturale entre les deux édifices. Ce sanctuaire (parmi les plus grands d'Europe) devait certainement attirer de nombreux pélerins, capables de parcourir de grandes distances afin de s'attirer la bienveillance du dieu protecteur du sanctuaire par la pratique d'offrandes personelles ou de pratique collectives (banquets).

Le péribole du sanctuaire 

cliquer pour agrandirL’enceinte du sanctuaire gallo-romain, de forme elliptique de 117, 80 m (sens est-ouest) par 110,70 m, dessine un polygone constitué de 36 segments de droite de dix mètres de long chacun et enferme une surface de plus d’un hectare. Cette construction qui marque la limite entre l'espace profane et l'espace sacré du sanctuaire est courament apellé "péribole". Il est marqué par un mur de 0,60 m d’épaisseur (0,80 m. à sa base). L’accès se faisait par deux ouvertures, diamétralement opposées, de 6 m de large, situées dans le grand axe du péribole, l’une face au Doubs, et l’autre face au théâtre. Près des entrées, des bases de supports cubiques (colonnes ou piédroits) de 1,20 m de côté ont été observés au XIXe siècle. Le dispositif occidental est décrit à cette époque par Cl. Duvernoy. Il comporte un mur de 2 m à 2,40 d’épaisseur en façade et 0,80 de large. L’entrée mesure 18 m de large et 6 m de profondeur (hors œuvre).

L’édifice à l’intérieur du péribole

A l’intérieur de l’espace délimité par l’enceinte ovale, légèrement décalée vers la partie septentrionale de l’enclos prend place une construction de forme rectangulaire, de 64,80 de long (sens est-ouest) par 52,70 m de large, dimensions mesurées d’après le seul plan dont on dispose aujourd’hui. D’après Clément Duvernoy, un escalier d’accès (qui ne figure pas sur le plan) donnait accès à l’espace antérieur, élevé sur un podium de 0,80 à 2 m de haut. A partir de ces données et des fragments d’architecture retrouvés, le bâtiment a été interprété comme un temple de plan classique, possédant une cella rectangulaire, installée sur un podium, auquel on accédait par un escalier (Jeannin 1986, p. 53-54).

Le mobilier archéologique découvert

cliquer pour agrandirLa principale zone de découverte de mobilier a livré de nombreux objets.

- Des éléments de construction appartenant au temple ; tels que des fragments de marbre, un chapiteau composite en calcaire, une plaque de marbre blanc avec traces du mortier d’accrochage,
- Les débris d’une grande grille à rinceaux et à fleurons en bronze ; qui marquait certainement l'entrée du temple
- Une statuette représentant une biche en bronze, dont la fonction est encore indéterminée.
- Deux manches de patère en bronze, portant une inscription,  qui pouvaient servir à la pratique du culte.
- Six cents monnaies romaines (trouvées pour l’essentiel l’avant du bâtiment, côté théâtre), près de trois cents clochettes en bronze et des fibules qui ont pu être apportées comme offrandes.
- Huit lingots métalliques de forme hémisphérique (poids : 940,986 kg) qui ont été trouvés par Aimé Péquignet, en 1886, à l’intérieur du grand édifice quadrangulaire. Ils proviennent de la fusion de monnaies gauloises et gallo-romaines, déposées au fil des siècles par les nombreux pélerins, constituant visiblement les restes du trésor du temple.

Chronologie

D’après Yves Jeannin, le sanctuaire gallo-romain aurait été réaménagé vers le milieu du Ier siècle, à l’époque claudienne. L’enceinte ovale aurait été mise en place à une époque postérieure, sans doute contemporaine de la construction du théâtre, sous Domitien. L’abandon du temple est situé aux environs du IIIe siècle.

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